L'épopée des six-sauts.

Sur sa monture, Attila le fier bravait vaillament le vent. Sa princesse dans son dos, il savait qu'il était invincible. Le sol tremblait dans ses mouvements, le remous de poussière provoqué par son galot terrible faisait rebondir les pavés de la route. Tel un conquérant, l'épéé au poing, tendu vers l'horizon; ses chansons, accompagnées de combat retentissait bruyamment et faisait trembler les paysans cultivant au bord de la route. N'importe quelle armée aurait été fière d'être sous la bannière d'un tel homme, qui se riait si fort de la peur, des soucis, des...

PAF.
-Aieuu.. ça fait mal!
-Je t'ai déjà dit que j'ai horreur de tes cris! tu me casses les oreilles et en plus tu chantes faux. Et pose cette épée, tu vas te faire mal.
-Mais chérie! c'est l'ex à Libur, ce n'est pas une épée ordinaire!
-Range ton ex si tu ne veux pas que l'actuelle te fasse mal.

C'est ainsi que Attila regagnait son pays d'origine, sa chérie dans le dos, aprés l'avoir vaillament secouru d'un donjon (bien sur habité par un féroce dragon) qu'il avait lachement vaillament eu par une ruse inavouable (la ruse en question est divulgable moyennant monnaie néanmoins, contactez le_roublard@gmail.com pour les tarifs) et le preux chevalier esperait bien retrouver son logis douillet, ses amis et son roi, aussi hurla-t-il un "je suis de retouuur" qui poussa les paysans alentours à se demander quel taré était donc cet homme.

-Tu es sur qu'on est au bon endroit Attila?
-Euh oui, bien sur ma mie. Douterais-tu de mon légendaire sens de l'orientation?
-Non, c'est juste que tu t'es déjà trompé deux fois de village depuis qu'on a retrouvé la bonne route.
-Mais non, voyons! c'était de l'exploration alentour, pour mémoriser les routes potentielles en cas d'attaque. Je suis quelqu'un de prévoyant, trés chère.
-Et tu vas me faire avaler ça?
-Et bien...hum...
-Oublie ça. Tu es sur que c'est le bon chemin ici?
-Sacrebleu, est ce que je suis sur? bien sur que je suis sur! je reconnais cette massure, d'ailleurs: sois en sure: Fort-ifyant n'est qu'à quelques heures de chemin!
-Tu me rassures, c'est sur. Mais tache de ne pas te tromper de chemin! je suis épuisée, éreintée, fatiguée, lessivée, et la chaleur d'un bon lit douillet m'attire comme le clair de lune brille dans les ames d'un réveur, une nuit d'été....
-Nia nia nia, nia nia nia...
-Pardon?
-Je disais: c'est par là.

Le fier destrier changea de direction et prit à gauche. Il savait qu'il était bientôt arrivé, lui, et de même savait-il qu'il était sans doute la seule personne ici à connaitre le chemin. Il serait bientôt débarassé du maître idiot à qui on l'avait confié. Il poussa un petit hénissement de plaisir, à peine discenarble. Haut dans le ciel, un soleil brûlant annonçait
-La plage! ouaiiiiiiiiiiiis!
Non, annonçait...
-La baignade!!! supeeeeeeer!
NON! annonçait
-Le bronz...
MAIS QUI EST LE NARRATEUR ICI A LA FIN?
-Oh, ça va, hein!
Je disais donc: annonçait qu'il était bientôt midi et promettait un bon repas chaud.

bientot midi et toujours pas de Fort-Yfiant en vue. Alors que les papillons volaient agilement et les chiens abboyaient bruyemment [...] nos deux tourtereaux continuaient leur chemin, qui les mèneraient (normalement) à Fort-Yfiant. Toujours est-il que le soleil pointait au zénith, toujours aussi chaud et épuisant, le cheval peinait à avancer

- super ton cheval de course !
- oh ! il est fatigué, voilà tout.. ça fait des heures qu'on galope.
- (s'adressant au cheval) mulet !
- non, c'est un cheval, et comme toi, il en a marre
- alors vends le, il vaut pu grand chose ... pour ma part, je vais faire quelque chose de censé à présent, chercher à manger, j'ai faim.

Mikaela se lança donc dans ses recherches, ramassant quelques baies et fruits, sur la route. Pendant ce temps, Attila contemplait les horizons, cherchant le nord , regardant devant lui, alors que le cheval se reposait, tant bien que mal, subissant le bruit aigu que faisait Attila en sifflant.

- voilà, je suis revenu !
mikaela tendit quelques fraises à son chevalier, heureuse
- mouais... mais on tiendra pas longtemps avec ça.
- au moins j'ai cherché, et puis j'en ai mangé en route, c'est pour toi ça.
- merci, mais la prochaine fois, on cherchera un vrai repas, tous les deux
- la prochaine fois, j'espère au moins qu'on sera arrivé
- bien sûr voyons ! tu me connais ! ^^
- vi, justement.... la prochaine fois, (regardant la bête) tu as qu'à manger ton âne.
- bon, il suffit, on va reprendre la route
- et ils chevauchèrent à nouveau les plaines arides
qui raconte l'histoire ?
- oups, pardon

1/2 heure plus tard, nos héros sont toujours sur la route. Le cheval, fatigué, semble rallentir son allure.

Attila: -Ce n'est pas normal, on devrait déjà être arrivé.
Mikaela: -Ca fera que la troisième fois qu'on s'est trompé d'endroit! bon, on en sera quitte pour coucher une nuit de plus à la belle étoile.
Attila: -Non, je suis sur que c'était ici! je reconnais l'arbre, la bas, les buissons touffus... c'est comme si le village avait disparu!

Un mendiant approche alors, clopinant sur son baton, faisant un son de cloche tintant.
Mendiant: -Hey... vous la bas... la bonne aventure... pour 3 pièces de cuivres...
Attila: -Dégage! loin de moi!
Mendiant: -La bonne aventure... tu es Le Chevalier Plus Stupide Qu'une Grenouille et tu poursuivras bientôt une quête mystérieuse...
Attila: -On se connait? en tout cas pas moi.
Mendiant: -Trois pièces de cuivres... donne moi ta main...
Attila: -Heholacavapasmetouchepastoi
Mendiant: *essaie d'attraper la main d'Attila*
Attila: -Aaaaaaaaah il m'a touché! je vais certainement mourir couvert d'horribles pustules
Mikaela, visiblement dégoutée: Beuaaaark ne t'approche plus jamais de moi
Attila: Mais chérie!
Mendiant: Ooooooh tu vas avoir un destin tragique....
Mikaela: Rien à faire. Ne me touche pas!
Attila: Mais je ne suis pas infecté!
Mikaela: Qu'est ce que tu en sais?
Attila: Il n'était pas contagieux!
Mendiant: Je vois...je vois que tu devras tuer pour survivre...
Mikaela: Ah bon? et ces pustules rouges sur son visage? son furoncle? sa peau qui part en lambeaux?
Attila: Mais puisque je t'assure, chérie! cet homme n'est pas contagieux!
Mikaela: Je suis sur qu'il t'a envouté avec un sort de pourriture, et que maintenant tu vas finir comme lui. J'ai lu une histoire la dessus...
Attila: N'importe quoi! tu crois à ces fadaises?
Mendiant: Tu devras tuer un innocent, mon pauvre ami...
Mikaela: Oui, j'y crois! il est dit que tant que le lanceur du sort vivra la personne envoutée sera condamnée à être plus répugnante que la répugnance elle-même.
Attila: Beurk!... attends, j'ai bien compris? si le lanceur du sort vit?
Mikaela: Ah, maintenant on croit à mes faidaises? mm?
Mendiant: Vous m'écoutez, oui?
Attila: S'il n'y a que ça pour te faire plaisir ma chérie...
*tire son épée*
*tranche la tête du cadavre vivant*
*range son épée*
Attila: En route ^^ on devrait bientôt apercevoir le chateau de mon roi.